anthropologie descartes

2953 mots 12 pages
Ici avec la trinité Bonaventure remarque qu'on a un exemple parfait de reconnaissance de la dignité de chacun et en même temps inscription dans une unité de communion ou l'individualité de chacun est reconnue.
TEXTE 16
L'unité de l'homme chez Bonaventure, c'est qu'il est une personne qui est l'unité de deux natures (nature corporelle, nature spirituelle). Dans le cas de l'être humain il y a un facteur d'unification plus clair que chez Leibniz. La dignité (du au corps de l'homme) n'est pas quelque chose d'accidentelle. Le corps, chez Bonaventure, tient sa dignité de la personne directement. ➔ Le concept de personne surgir comme un concept commun à l'homme et à Dieu: se sera l'unique concept qui permet de rendre compte de manière adéquate de l'unité individuelle sans renoncer à tel ou tel aspect de l'individu (que ce soit le corps ou l'esprit).
TEXTE 17 Ce qui constitue la place humaine c'est la parenté. Dans la trinité pour identifier un individu il faut le situer par rapport à la place qu'il a dans sa famille (lien de parenté)
➔ La personne (humaine et divine) se définit par une propriété incommunicable (=propriété que l'on ne peut pas donner à quelqu'un d'autre). L'être humain est une personne car il possède une propriété remarquable et il a reçu une propriété incommunicable par distinction à l'origine : il est à une place incommunicable.
La personne est un "qui" et non un "quoi" ; la personne habite une nature. Si l'individu personnel habite une nature, l'individu n'apparaît plus comme un ajout qui retranche quelque chose à la perfection initiale. L'individu apparaît au contraire comme une révélation, une manifestation de la nature universelle à laquelle il appartient. Chacun est une manifestation unique de la nature humaine ; la nature humaine n'est rien sans les individus qui l'incarne.
Le danger dans la voie s'engouffre Bonaventure c'est de dissocier complètement la personne de sa nature, de son essence. Ça consiste à abstraire

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