Anthropologie dynamique
C’EST UN MOUVEMENT NÉ DANS LES ANNÉES 1960, QUI NE VA PAS REMPLACER MAIS COEXISTER AVEC LE STRUCTURALISME, PUIS RESSURGIR VERS 1985.
Ce courrant est issu du terrain. En effet, dans les années 60, les terrains commencent à muter car on assiste aux grands mouvements de décolonisation, comme en Asie du sud-est et en Afrique subsaharienne. Les habitants de ces régions vont alors avoir des revendications autonomistes et indépendantistes, ce qui va provoquer des interrogations quant au rôle des ethnologues : « Qui êtes-vous ? Que faîtes-vous chez nous ? Quelle est la diffusion des connaissances que l’on vous donne ? Que pouvez-vous nous apporter ? » .
On va donc observer l’émergence de la notion d’engagement de l’ethnologue sur le terrain qui va se transformer en implication dans les années 80.
De la même manière, on assiste à une certaine modification de la méthode et de la construction de l’objet d’étude.
Georges BALLANDIER né en 1920, joue un rôle fondamental dans cette nouvelle conception de l’anthropologie.
C’est l’époque où les terrains des ethnologues mutent, mais on se demande alors qu’est-ce qui différencie ceux-ci des terrains des sociologues ?
BALLANDIER établie dans le cadre de cette interrogation, 2 concepts fondamentaux : • L’Universalité de la primitivité.
Ce concept est assez révolutionnaire pour l’époque car il énonce le fait que la primitivité se trouve dans toutes les sociétés, aussi bien occidentales que non-occidentales.
Cette primitivité est alors déterminée par les types de sociétés.
(Les sociétés archaïques ou archaïsantes sont des sociétés homogènes, de petite taille, basées sur des liens directs, c’est-à-dire sans médiateur.
(les sociétés modernes sont, elles, des sociétés hétérogènes, de grande taille, basées sur la complexité des interactions et des liens indirects.
Si le concept d’universalité de la primitivité est juste, les ethnologues qui partaient vers des sociétés extra-occidentales