1. L’étonnement est la condition même d' une anthropologie à vocation éthique, développez cette affirmation en montrant les articulations entre les différents points de matière auxquels elle fait référence.
Aristote a dit: « l’étonnement est le début de la philosophie ».
L' étonnement, mène au questionnement et sans questionnement, pas d'anthropologie ni de philosophie. S’étonner du pourquoi et du comment des choses sans en connaître les causes nous mène a philosopher.
L' anthropologie est avant tout l' étude s’interrogeant sur l'Homme :
Face à certain choix quel comportement l' homme doit-il adopter? Que ce soit en société, dans le cadre de son travail ou dans sa vie privée ? Doit-il vivre pour son intérêt personnel ou vivre en respectant le monde qui l' entoure quitte a devoir s' oublier de temps en temps pour le bien de la communauté ?
Quand on s’interroge sur l’Homme en tant qu’être doté de raison et de langage, il est logique de s'étonner de l'horreur dont il peut être capable. Primo Lévi,survivants des camps de concentration, dénonce la cruauté qu'un être humain peut infliger à un autre être humain. Il fut traumatisé par cette expérience et ne s' en remettra jamais. Pourtant, un autre comportement obtiendra les effets inverses et on pourra y voir toute la splendeur de l’humain et des actes qu’il est capable de poser (pour faire dans l' actualité, Mandela et sa lutte contre la ségrégation racial).
Par conséquent, il est logique de s'étonner de ce qui rompt non seulement avec nos habitudes mais aussi avec les lois de la nature telles que nous les concevons mais aussi de s’interroger sur ce l'on ferait ou ne ferait pas subir à quelqu'un ou pour quelqu'un. L’éthique prend ainsi sa source dans ces interrogations et ces étonnements sur nos sociétés et leur fonctionnement. Ainsi voit le jour de la morale au sens large.
L'étonnement est par conséquent un acte anthropologique réel qui a pour vocation une éthique de vie.

2. L' étique