Anticipations rationnelles
1) Comment prévoir, en ce début d’année 2011, les niveaux de taux d’intérêt de masse monétaire, d’inflation, etc. Une possibilité est bien sûr d’extrapoler, de façon plus ou moins sophistiquée, à partir des observations récentes. Cela suppose à la vérité que l’observateur se constitue un modèle des phénomènes à étudier. Dans ce cas, le point fondamental est une réflexion sur l’asymétrie d’information qui caractérise les agents et sur la possibilité que le système de prix la surmonte au moins partiellement. D’après la théorie des anticipations rationnelles, les agents économiques possèdent un certains modèle de l’économie qui relie les variables exogènes aux variables endogènes dont les prévisions les intéresses. Elle fait l’hypothèse que l’information est distribuée, c’est-à-dire que les individus ont des informations différentes et que le système connait des variations aléatoires. Les variables anticipés sont des variables aléatoires et non pas des nombres. Les travaux sur les anticipations rationnelles ont été non seulement pour comprendre la macroéconomie et les marchés financiers, mais ils ont également une porté saisissante et fondamentale pour d’autres domaines. Ce sujet est fondamentale non seulement pour la macroéconomie, mais pour l’histoire de l’économie en général, car quand on prend en compte l’anticipation des agents, on voit apparaitre les effets pervers de la politique économique. En effet, l’hypothèse de l’existence d’anticipations rationnelles oblige les pouvoirs publics à ne pas dévoiler les mesures de leur politique économique afin de profiter de l’effet de surprise. La politique économique en présence d’anticipations rationnelles ne relève donc pas