antigone et le bonheur
Compte rendu présenté à
Lucie Jauvin
Dans le cadre du cours
Littérature et imaginaire
Groupe 15
Cégep de l’Outaouais
Campus Gabrielle-Roy
14 février 2014 Guy de Maupassant en a beaucoup à enseigner pour ce qui concerne la brièveté et la compassion humaine. Sa rusticité fait de lui un grand écrivain et un homme bienveillant. À la fin du XIXe siècle, le surnaturel est excessivement tendance littéralement parlant. C’est donc pour cette raison que les auteurs de cette époque examinent les maladies mentales et l’hypnose. Maupassant, en exploitant les nouvelles découvertes médicales, a donc rédigé la nouvelle : Le Horla. Cette dernière exploite deux logiques : la logique rationnelle et irrationnelle. Maupassant, au court de la nouvelle, dépeint la lente désintégration psychologique et physique du personnage. Il est évident que l’état psychologique autant que physique du personnage principal va en se dégradant. D’abord, il perd toute sa motivation et sa joie de vivre. Le Horla bouleverse donc le quotidien du narrateur. Ensuite, l’écrivain perd tout simplement la raison.
Premièrement, la désintégration du personnage a débuté par une perte de motivation et de joie de vivre. Ce dernier sentait que sa santé se détériorait. Il était constamment triste et démotivé : « J’ai un peu de fièvre depuis quelques jours, je me sens souffrant ... » (p.37) Ce passage met en évidence le sentiment de découragement du narrateur face à sa faiblesse. Plus l’histoire avance, plus il est craintif face aux évènements qui s’opposent à lui. Il se pose énormément de questions qui demeurent sans réponse : « Je suis malade décidément ! Je me portais si bien le mois dernier ! J’ai la fièvre, une fièvre atroce, ou plutôt un énervement fiévreux, qui rend mon âme aussi souffrante que mon corps. » (p.38) Le personnage tente décidément de trouver une explication, car ce malaise est soudain et