Bordin nadège

Antoine Arnaud et diderot

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Introduction : Nous choisissons de travailler sur Antoine Arnauld (1612 -1679) même si ce n’est pas un comtemporain de Diderot (1713-1784), mais lorsque Diderot écrit Jacques le fataliste et son maîtret de 1765 à 1784, l’influence janséniste est très importante car ils sont en conflit avec les Jésuites. Diderot connaît très bien toutes les doctrines, et à la fin de sa vie il n’hésitera pas à les bousculer . Diderot de 1723 à 1728, suit les cours du collège jésuite. À douze ans, il envisage la prêtrise et, le 22 août 1726, il reçoit la tonsure de l'évêque de Langres. Il faut savoir que de 1728 à 1732, il aurait fréquenté des cours au collège d'Harcourt de l’université de Paris « qui, avant les purges commanditées par Fleury était un haut lieu du jansénisme » précise Monique Cottret dans Jansénisme et Lumière. Elle ajoute : « Quoi qu’il en soit, l’influence janséniste sur notre philosophe se manifeste surtout dans ses ouvrages politiques. Inaugurant en quelque sorte un phénomène que nous verrons prendre son essor à la fin du siècle, Diderot détourne des concepts jansénisants de leur contexte théologique pour les utiliser dans une réflexion politique. » Nous allons nous interroger sur la conception de l’homme à travers les conceptions jansénistes et celles de Diderot. C'est-à-dire que nous allons montrer quels sont les devoirs et les droits du janséniste. Nous allons définir les mœurs du chrétien. Tout d’abord nous transcrirons quelques propos choisis d’Arnauld dans l’ensemble de son œuvre. Puis nous envisagerons ses concepts à la lumière de Jacques le fataliste et son maître.
Qui est Antoine Arnauld ?

Il est né à Paris en 1612 dans une famille illustre de jansénistes. C’est un brillant orateur, on le nomme le « Grand Arnauld ». Il va faire une thèse sur l’Augustinisme, va défendre l’Augustinus ainsi que son auteur Cornelius Jansen. C’est un propagateur du