L'histoire écrite débute avec l'arrivée des Européens,.le 3 février 1488 à Mossel Bay, quand débarque pour la première fois sur les rives sud-africaines un équipage européen. Portugais Bartolomeu Dias, repère ce qu'il nomme le « cap des Tempêtes » en raison des vents qui y sévissent et des courants qui y sont très forts. Ce cap est rebaptisé cap de Bonne-Espérance (Cabo da Boa Esperança) par le roi Jean II roi du Portugal car ce dernier y voit une nouvelle route vers l'Asie et ses épices8 et que les Portugais ont désormais « bon espoir » d'arriver bientôt aux Indes9. Mais les portugais préféreront jeter leur dévolu sur la région du Mozambique. Celle-ci offre en effet de meilleurs points d'accostages,

En 1644, Compagnie néerlandaise des Indes orientales s’installe durablement dans ce point de chute sur la route des indes ;
Tres vite Le Cap devient une colonie de peuplement pour les immigrants néerlandais, les boers, mais aussi allemands, danois, suédois, fuyant tous la misère
Si la couleur de la peau n'était pas déterminante et qu'aucune distinction juridique ne séparait l'homme libre d'un l'esclave affranchi, le clivage se faisait uniquement entre le chrétien et non chrétien, l'homme libre et l'esclave
Par ailleurs à la fin du XVIIe siècle, pour pallier la pénurie de main-d'œuvre, des esclaves avaient été importés de Guinée, de Madagascar, d’Angola et de Java En effet, à cette époque, les premières tribus africaines ne résident pas à moins de 1 000 km à l'est
Cette absence de Noirs au Cap, ainsi que dans certaines régions de l'intérieur, déclenche bien plus tard la polémique entre Afrikaners et Noirs quant à l'antériorité de leur présence en Afrique du Sud Certains Boers, nés en Afrique, revendiquent même leur africanité (« ek been ein afrikander » progressivement le néerlandais est d’ailleurs délaissé pour une nouvelle langue, l'afrikaans, mélange de dialectes hollandais, de créole portugais et de khoikhoi inventé par les métis du Cap

L’arrivée des