Apologie de socrate
- L'apologie veut dire «défense». Cet ouvrage décrit le procès de Socrate qui est accusé par trois athéniens : de ne pas croire au dieu athénien, d'introduire à Athènes des croyances nouvelles, et de corrompre la jeunesse. Il comparaît devant l'assemblée populaire et doit se défendre seul.
Pourquoi Socrate refuse t-il de s'enfuir alors que les athéniens l'ont condamné à mort ?
- Dans L’Apologie de Socrate (Πλάτωνος Ἀπολογία Σωκράτους, sous-titrée Genre éthique) Platon rapporte les plaidoyers de Socrate en trois parties, ayant toutes un lien direct avec la mort. Socrate se défend devant les juges mais aussi devant toute la cité d’Athènes. Il répond aux accusations de corruptions de la jeunesse, d'impiété et d'introduction de nouvelles divinités dans la cité.
Personnages : Socrate, Mélétos.
Premier discours : la culpabilité de Socrate
Dans la première partie Socrate se défend en rapportant les paroles de tous les plaideurs, notamment Mélétos, et mène un argumentaire visant à démontrer son innocence et l'absurdité de l'accusation.
Il réfute l‘idée que l’éducation qu’il offre soit dans un but lucratif (contrairement aux sophistes) et ensuite explique qu’il ne peut pas ne pas croire aux dieux car selon lui ce sont ces dieux, notamment Apollon (par un oracle rendu à Chéréphon), qui l'ont incité à être philosophe.
À la fin de cette partie les juges votent et n’acceptent pas avec une petite majorité (60 voix sur 501 juges) les arguments de Socrate, il est donc reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Mélétos au nom de tous les accusateurs réclame la peine de mort, Socrate se doit de proposer une autre peine selon le système judiciaire athénien. Les juges voteront par la suite l’une des deux condamnations que subira Socrate.
Second discours : proposition d'une peine
Socrate se voit dans l'obligation de proposer une peine, mais il refuse au début de proposer une peine car selon lui ce serait admettre sa culpabilité. Comme