APPLieu :
La situation se déroule dans le service d’orthopédie. Mr F, 82 ans, à J2 d’une prothèse totale de hanche, est un patient indépendant mais a besoin d’aide pour les soins d’hygiène. Soulagé par les antalgiques per os, ce patient se mobilise bien. Il aide beaucoup pendant les soins et communiques avec l’équipe soignante. Dans le service, on refait les pansements à J2 puis ensuite tous les deux jours avec un protocole beta 3 temps.
Situation :
Nous sommes le matin du 13 novembre. Après le petit déjeuner, je décide d’aller aider Mr F à faire sa toilette au lit. J’en profite pour lui annoncer que l’infirmière passera lui faire son pansement et enlever le redon comme prescrit. Après avoir finit sa toilette et l’avoir réinstaller correctement, je retourne dans le poste de soin et transmet à l’IDE qu’elle peut aller faire le pansement. Elle me demande si j’ai déjà effectué ce soin auparavant. Je réponds alors que je suis à l’aise pour la réfection du pansement mais que je n’ai jamais fait d’ablation de redon. Cependant, je lui signale que j’en ai vu une hier avec l’autre infirmière. Elle me dit alors que si je me sens capable, je peux le faire et qu’elle restera à côté de moi. J’accepte et commence à préparer le chariot sous le regard de l’infirmière qui me donne des conseils « essayes de décortiquer ton soin », « comment tu vas procéder ? » … Je désinfecte le chariot et mets mon matériel dessus (beta scrubs, sérum physiologique, compresses, mépore, set à pansement, bistouri, boite à aiguille, poubelle noir et jaune, gant et une solution hydro alcoolique). Nous allons dans la chambre du patient, je mets la présence et l’IDE demande au patient s’il est d’accord pour que j’effectue le soin. Il accepte en souriant. L’IDE me rappelle de bien m’installer et de faire attention à mon environnement. Je ferme donc les fenêtres, mets le paravent, installe la barrière de sécurité avant de demander à mon patient de se tourner. J’ai placé un coussin entre ses genoux