Situation d’appel

J’ai effectuée mon stage de fin de deuxième année au sein d’une équipe de deux infirmières libérales.
C’est donc au cours de ma première semaine que je découvre la tournée qu’elles effectuaient chaque jour. Je rencontre alors un monsieur de 78 ans vivant avec sa femme et son fils dans une grande maison de campagne. La prise en charge de monsieur V. a débuté il y a maintenant deux ans à la suite d’un accident vasculaire cérébral pour une aide à la douche et un contrôle régulier de la tension. Mais son état se dégradant, il est victime en octobre d’un œdème aigue du poumon. Très fatigué Mr V se remet pourtant peu à peu de cet épisode mais sa prise en charge est modifié : la toilette se déroule depuis au lit et Mr V n’est levé au fauteuil que lors du passage du kiné.
C’est en équipe (infirmière, médecin et kinésithérapeute) et en prenant en compte l’avis de la famille qu’il a été décidé d’accompagner la fin de vie de Mr V à domicile.

Un lit médicalisé fut donc installé pour faciliter la réalisation des soins ainsi qu’un lève malade dans la chambre qu’il partage avec son épouse. Cette dernière dort toujours dans la même pièce que son mari, s’occupe de ses repas, de son linge et son fils l’aide pour les courses et les autres taches ménagères de la maison.

Les infirmière effectuent deux passages par jours (matin et soir) pour effectuer les soins d’hygiène (toilette complète au lit), pansements (escarre sacré, plaies entre les orteils), prise de tension, prise de médicaments, pose de perfusion d’hydratation. Le kiné passe tous les jours de la semaine et lève Mr V vers 12h, il sera donc recouché à 17h30 lors du deuxième passage des infirmières.

Mr V s’hydrate mal, il fait beaucoup de fausses routes, respire avec beaucoup de difficulté et marque de nombreuses pauses respiratoires mais son état reste stable.
Sa femme, elle, est marqué par la fatigue et l’angoisse, elle avoue peu dormir car elle surveille le bruit de son souffle, elle ne