Apollinaire
La nuit d'Avril 1915

Le ciel est étoilé par les obus des Boches
La forêt merveilleuse où je vis donne un bal
La mitrailleuse joue un air à triples-croches
Mais avez-vous le mot
Eh ! oui le mot fatal
Aux créneaux Aux créneaux Laissez là les pioches
Comme un astre éperdu qui cherche ses saisons
Cœur obus éclaté tu sifflais ta romance
Et tes mille soleils ont vidé les caissons
Que les dieux de mes yeux remplissent en silence
Nous vous aimons ô vie et nous vous agaçons
Les obus miaulaient un amour à mourir
Un amour qui se meurt est plus doux que les autres
Ton souffle nage au fleuve où le sang va tarir
Les obus miaulaient
Entends chanter les nôtres
Pourpre amour salué par ceux qui vont périr
Le printemps tout mouillé la veilleuse l’attaque
Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts
Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque
Couche-toi sur la paille et songe un beau remords
Qui pur effet de l’art soit aphrodisiaque
Mais orgues aux fétus de la paille où tu dors
L’hymne de l’avenir est paradisiaque

Ce poème est un poème de Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki, plus connus sous le nom de Guillaume Apollinaire. C'est un écrivain français, né le 26 août 1880 à Rome et mort le 9 novembre 1918 a Paris a l'age de 38 ans. Ce poème a été écrit un ans durant la première guerre mondial. Ce poème a été publier en 1918 a la fin de la guerre. Guillaume Apollinaire est aller a la guerre mais a la suite d'une blessure a la tête il a été réformé.

Il faut savoir qu'Apollinaire était un poète '' moderne '' Il travaillait beaucoup la forme de ses poèmes. La forme de la plupart de ce ses poème imite leur contenu ont appelle cela «calligramme»
Il a ôter la ponctuation de ce poème, cela lui permet de jouer avec le sens des phrases.
Ce poème est former d' alexandrins qui sont parfois coupés en deux parties.
Il n'a rien laisser au hasard dans se poème. En effet la typographie (disposition du texte sur la page )