Approche des marchés étrangers
Economie
II. Les économistes classiques
La théorie classique débute avec la richesse des nations avec Adam Smith (1776), elle se développe dans la 1ere moitié du 19e S et s’achève avec la parution des « Principes d’économies politiques » de John STUART MILL (1848).
La pensée classique est indissociable des débuts de l’industrialisation en Angleterre et des transformations économiques et sociales qui en résultent.
A. Adam Smith et ses successeurs
Smith (1723-1790) « Recherches sur la Nature et les Causes de la Richesse des Nations » (1776).
La richesse des nations est un ouvrage écrit après un voyage en France de Smith et une rencontre avec Quesnay. On y trouve notamment la métaphore de la « Main invisible »
Les autres représentants célèbres sont David RICARDO (1772-1823) « Principes de l’économie politique et de l’impôt » (1817), il y présente une vision d’ensemble de l’économie industrielle anglaise de son époque et il y développe une théorie originale des échanges internationaux. (Théorie des avantages comparatifs)
Thomas R. Malthus (1766-1834), célèbre pour « Essai sur le principe de population » (1798) et « Principes d’économie politique » (1820).
Selon la loi de population de Malthus, la croissance de la population se fait selon une progression géométrique (Malthus estime que la population double tout les 25 ans), tandis que les subsistances n’augmentent que selon une progression arithmétique. (Car la surface cultivable est limitée). Par conséquent, il préconise un contrôle des naissances.
Jean-Baptiste SAY (1767-1832) « Traité d’économie politique » (1804). C’est un industriel français qui va populariser la pensée d’Adam Smith en France.
John STUART MILL (1806)1873) « Principes d’économie politique » (1848). Il est généralement présenté comme le dernier des classiques. Il a exposé la loi de l’offre et de la demande de façon explicite.
B. La défense du libéralisme économique
Chez Smith, la liberté