SCHROTH Jean-DANIEL

Etudes de grandes fonctions du système nerveux par approche informatique EAO

MASTER 1 B4

GRANDES FONCTIONS PHYSIOLOGIQUES

Année 2011-2012 |

BLATTE : On se propose dans cette partie d’étudier le comportement de fuite chez la batte face à un prédateur. Lorsque l’on confronte une blatte et un crapaud affamé, ce dernier va tenter de capturer l’insecte avec sa langue. On s’aperçoit alors que, parfois, cette capture échoue, la blatte ayant pu s’enfuir. On va donc déterminer quel est le stimulus déclenchant le comportement de fuite, l’organe sensoriel impliqué dans la captation de ce stimulus et quelle structure anatomique assure la liaison entre le stimulus et la réponse comportementale. Dans un premiers temps nous étudier le comportement de fuite : Nous avons à notre disposition un enclos ou l’on enferme un crapaud. L’enclos peut être cloisonné de différente manière : Une cloison pleine ne laissant pas passer l’air et occultant totalement la vision. Une cloison transparente ne laissant pas passer l’air mais permettant le contact visuel. Un grillage opaque laissant passer l’air mais occultant la vision. Un grillage transparent laissant passer l’air et permettant le contact visuel.

Pour commencer nous relâchons la blatte dans l’enclos avec une cloison transparente. Le crapaud en voyant la blatte tente de la capturer, cependant la blatte de son côté ne réagit pas. On peut donc supposer que la vision n’est pas impliquée dans la réponse au stimulus.

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De plus lorsque l’on rajoute une source audio simulant les croassements d’un crapaud il n’y pas non plus de réponse, la blatte n’est pas sensible au son.

Pour continuer, nous relâchons la blatte dans un enclos cloisonné par du grillage opaque. Le crapaud ne voyant pas la blatte ne réagit pas, de même la blatte reste immobile. Le grillage opaque laissant passer l’air on peut donc dire que la blatte ne réagit pas aux odeurs. Nous relâchons maintenant la blatte dans un