André HERMANT est un architecte qui au cour de sa carrière s’est beaucoup questionné et intéressé à la théorie de l’architecture. Cet article extrait de L’Esprit reflète l’intérêt que suscite chez lui cette théorie au travers de l’étude du langage et de l’architecture. Cette revue analyse et suit les évolutions de la société, politique ou culturelle en France ainsi qu’à l’international. Mais plus qu’une analyse cette revue s’interroge sur la signification du mot architecture et de son évolution. Ainsi Hermant au travers de ce texte se questionne sur le lien unissant l’architecture au langage ; Comment est ce que l’architecture peut se définir ? Et quelle est la corrélation que celle-ci entretien avec le langage ?

I- Le lien entre l’architecture et le langage

II- L’architecture comme moyen de réalisation chez l’homme

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La première phrase du texte compare l’architecture à la musique. L’auteur qualifie emploie le mot « difficile » pour faire le rapprochement entre l’architecture et la musique, comme pour souligner la complexité que sont ses deux domaines.

Il est vrai que la singularité de la musique peut être mise en avant par la difficulté de trouver les mots pour la définir, ou de l’expliquer. Et le texte nous laisse également comprendre qu’il en va de même pour l’architecture. La connaissance, l’écoute, le ressenti, l’utilisation d’outils pour appréhender ces notions sont veines lorsque l’on parle d’architecture comme de musique.

« C’est sans doute la tentation de l’appréhender par le moyen des mots », c’est phrase lie l’architecture à la notion de désir, comme si l’architecture était souvent convoitée, et analysée dans le but d’être saisie. Appréhender l’architecture au travers des mots, c’est en quelque sorte essayer de répondre aux interrogations relatives à l’agriculture au travers des mots, pour tenter de lui donner une signification, un sens, une définition plus palpable.

La phrase qui suit dans l’extrait est : « On conçoit la