Architecture grecque
II y a peu de monuments de I'antiquite qui ont connu la carriere litteraire brillantede la Skeuotheque ou Hoplothkque (en latin armamentarium)de Philon. Ayant perdu sa raison d'etre bient6t apres son achevernent, en consequence de detruit ladestructionde la flotte Athenienne A la bataille navale d'Arnorgos (322), lui merne A son tour par Sylla en 86, ce dernier des monuments de I'irnperialisme athenien doit sa gloire posturne aux cornrnentaires des historiens, geographes et encyclopedistes de I'epoque romaine des Vitruve, Strabon, Plutarque, Valkre Maxirnel et surtout de Pline qui parait I'adrnirer au mbrne titre que les rnerveilles du rnonde antiquez. La reputation dont jouit actuellement I'arsenal de Philon est cependant due rnoins A sa glorification par les anciens qu' A la decouverte, il y a d6jA plus de cent ans, d'une non moins farneuse inscriptioncontenant le devis de constructionde I'architectePhilon3. Cet uniquedocurnenta perrnis, irnrnediatement apres sa decouverte, la reconstitution sur papier de I'edifice4 avec une telle exactitude que, cornrne disait ce farneux architecte et archeologue qu'6tait Doerpfeld, bien qu'on n'en aitjusqu'rl pr6sent trouvb une seule pierre, il n 'y a pas un seulmonument de I'architecturegrecque qu'onpuisseprbtendre de connaitre aussi parfaitement que la Skeuotheque de Philon. Ainsi les lacunes de notre information sont limitees soit aux omissions volontaires de I'inscription qui ne traite pas des details de rnoindre importanceou de ceuxqui 6taient evidents pour les conternporains, cornrne par exernple I'appareil des rnurs, la nature (colonnes ou piliers) et I'ordre des ~ i o v de la colonnade interieure, I'ernplacement exact q (en haut ou en bas des rnurs) des fenetres, I'arrangernentde la frise, notarnrnent le nornbre des triglyphes etc., soit A notre propre ignorance de la rnesure du pied employe et de I'ernplacernent et de la fonction exacte du bitirnent dans I'arsenal du Piree. II