L’Architecture est l’art d’ériger des bâtiments, l’image quant à elle, est la reproduction du matériel sur une surface plane; la première se voit alors être en trois dimension, concrète, existante, quand la seconde n’est qu’en deux dimensions, illustrant seulement ce réel, plate. Peut on relier alors ces deux mondes? Comment la narration peut elle prendre part autant dans l’architecture que dans l’image? les rapprocher, les séparer ou les unir? nous verrons comment répondre à cette question dans un cheminement chronologique tout d’abord en voyant la chapelle Sixtine, et son contexte, puis la sérigraphie d'Ernest Pignon-Ernest, et enfin en abordant l’Architecture minimaliste d’Herzog et de Meuron.

Le support de l’Art est depuis toujours, une grande question. Parfois calibrée, notamment au cours du classicisme, ou bien complètement libre, de nos jours, la peinture a vu ses toiles, de bien diverses manières. Mais la toile ne fût le support universel de l’Art. Comment ne pas penser aux peintures rupestres, ornant les grottes Préhistoriques, 40 000 ans avant Jésus Christ, comme celle de Lascaux par exemple? Ces expressions furent le commencement d’une nouvelle ère, c’est à ce moment précis que l’animal est devenu un homme. Les grottes ornées n’étaient pas des habitats, mais bien des sanctuaires, sorte de galerie d’Art faisant foi d’un Art concret. y furent dessinés en grande partie des animaux, animaux que les artistes prenaient soin de, parfois, peindre au gré des reliefs du mur. En effet les reliefs et défauts des parois des grottes, étaient bel est bien les supports de cet art; modélisation, mise en relief de ce dessin, ou comment rendre plus réaliste ce qu’ils pouvaient observer. Ici l’Art rupestre se sert de son support, il l’aide à concrétiser une pensée, rendre plus réelle une représentation. Même si les scènes sont très peu présentes, le dessin et le support ne font qu’un, et racontent de façon plus matérielle, la vision d’un homme. La vision. Comment la