5 / 3/2010
Rappel :
Modèle classique : paradigme de Kuhn →transition, crise des lumières
Le modèle Critique
Ce modèle est du à Kant.
5 dimensions :
1. La subjectivité du beau
2. La liberté du jeu
3. L’indépendance de l’art
4. Le sentiment du plaisir pur
5. La présentation de formes libres
La parution en 1790 du livre de Kant est un événement majeur pour la pensée occidentale. L’ « troisième critique » est le couronnement des 2 autres critiques
A. Critique de la raison pur (CRP)/B. le critique de la raison pratique. (CRPRA)
La critique de la faculté de juger (CFJ) fait en sorte qu’on abandonne le modèle classique u profit d’une nouvelle configuration de penser. Cette critique amène un tournant dans l’histoire de l’esthétique, qui apparait de manière soudaine et définitive (on ne revient plus en deçà de Kant)
SOUDAIN : si on essaye (comme Dumouchel) de montrer comment Kant construit son esthétique, mais il n’y a pas de précurseur à Kant. Rien n’annonce ce nouveau paradigme, même si le modèle classique commence à s’épuiser (avec Descartes et d’autres).
DEFINITIF : car avec la parution de la 3eme critique, pour la 1er fois depuis les grecs, on se trouve en présence d’une position radicalement différente de ce qui est proposé dans le modèle classique. Avec Kant, il y a une nouvelle pensé qui est proposé par rapport à l’art et au beau. Il ne s’agira pas d’apporter des petites réponses à de vieille question, mais on reformule complètement la problématique esthétique.
Ce modèle se ramène à un seul penseur et à (presque) un seul livre: Kant et la 3ème critique. Historiquement la disparition rapide de ce modèle est liée à l’apparition d’un autre modèle, le Romantique. C’est le romantique qui parviendra à s’imposer comme étant le successeur du modèle classique.

1. La subjectivité du beau

Dans la 3ème critique, il y a une partie qui porte sur l’esthétique, au sens kantien. Et Elle apparait comme le couronnement de la construction philo de Kant.