Argumentatio n
I - Les démarches de l’argumentation
- L’ironie : affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre.
- Convaincre : faire appel à la raison du lecteur (indices de l'énonciation rares ou absents, structure claire et rigoureuse, procédés tels que la concession…)
- Persuader : faire appel aux sentiments
- Délibérer : discuter et analyser une situation en vue de prendre une décision. On mobilise des arguments contradictoires afin d’arrêter son choix. Cela peut être un discours intérieur ou à plusieurs.
II – Les procédés de l’argumentation
- Les figures d'animation, d'analogie, de substitutions (la comparaison, la métaphore et la métonymie, la personnification, l'antonomase et la prosopopée).
- Les figures d'insistance (l'hyperbole, l'anaphore, le pléonasme, l'inversion, la gradation et l'apostrophe).
- Les figures d'opposition (l'antithèse et l'oxymore).
- Les figures d'atténuation (l'euphémisme, la litote).
III - Les genres de L’argumentation
- Apologue : court récit en vers ou en prose, généralement allégorique, expose plaisamment une vérité morale. Il conjugue une partie narrative à une partie argumentative délivrant un enseignement moral. Les sous-genres de l'apologue sont: le conte philosophique (cf.Voltaire, Montesquieu), la fable (cf.La Fontaine, Ésope), la parabole (cf. La Bible) et l'utopie.
- Fable : genre poétique qui combine une part narrative (le récit) et une part argumentative (la morale). Variété d’apologue.
- Essai : texte où l’auteur défend sa thèse en son nom en se fondant sur son expérience et sa réflexion personnelle.
- Pamphlet : texte violemment agressif, dominé par le registre polémique.
- Conte philosophique : récit qui utilise l’arme du ridicule contre les institutions et les systèmes de pensée attaqués par l’auteur. Recours à l’ironie qui dévoile l’envers d’un univers en apparence idyllique. Attaque tout ce qui s’oppose à la philosophie des Lumières