Argumentation direct/indirect
Pour persuader le lecteur, quelle stratégie semble la plus efficace l’argumentation directe ou l’argumentation indirecte ?
Dans une première partie, nous examinons, du point de vue de son efficacité, l’argumentation directe et sa forme privilégiée, l’essai.
Dans une seconde partie, nous examinons, du point de vue de son efficacité, l’argumentation indirecte et sa forme privilégiée, l’apologue.
La troisième partie montre que l’opposition « directe » et « indirect » est un peu caricatural et que ces deux modes peuvent parfois s’entrecroiser. Une bonne argumentation, qu’elle soit directe ou indirecte, est celle qui tient compte du destinataire : en ce sens, le dialogue qui met en scène, en quelque sorte, le destinataire de l’argumentation, semble bien être une des formes les plus efficaces.
I – Argumentation directe
De l’esprit des lois est un essai qui dénonce la peine de mort de façon directe. La thèse de Montesquieu est donc énoncée de façon explicite et il énonce clairement sa thèse au lecteur. Sa thèse est : La peine de mort est une absurdité et est contre l’humanité. L’auteur utilise l’argumentation par l’absurde pour convaincre le lecteur.
Par exemple Montesquieu nous le prouve car il dit que malgré l’invention du supplice de la roue les gens continuent toujours à volé sur les grands chemins et malgré la menace de la peine de mort il y a toujours autant de désertion dans les armées donc la peine de mort est inutile.
II- Argumentation indirecte
Candide est un apologue : récit à valeur argumentative. Voltaire utilise l’argumentation