argumentation philosophie
L’argumentation
Plan du chapitre :
1. Reconnaître une argumentation
2. Schématiser une argumentation
3. Argumentation complexe
4. Évaluation des argumentations (acceptabilité et suffisance)
5. Les sophismes
1. Reconnaître une argumentation
Un argument se compose toujours de deux parties. Il y a premièrement une conclusion, c’est l’idée que l’on veut faire accepter, on appelle également cette conclusion une thèse. Puis, deuxièmement, il y a les raisons que l’on apporte pour justifier notre thèse, ces raisons nous les appelons les prémisses. Pour une seule conclusion, il peut y avoir plusieurs prémisses.
Une façon simple de reconnaître, dans un texte quelconque que l’on analyse, quelles sont les prémisses et quelle est la conclusion, est de repérer des mots clés. Souvent, l’annonce de la thèse défendue est précédée de connecteur logique du genre : donc, alors, c’est pourquoi, en conséquence, il s’ensuit que, ce qui implique. De la même façon, certains autres connecteurs logiques annoncent que ce qui va suivre est une prémisse. On peut penser à : car, or, puisque, en effet, parce que, attendu, vu que.
Si vous repérez ces connecteurs logiques dans un texte, il y a de fortes chances que ce qui suit soit, selon le cas, une conclusion ou une prémisse. De la même façon, lorsque vous écrirez un texte, je vais prendre pour acquis que ce qui suivra votre « donc », par exemple, sera votre conclusion. Autrement dit, il faudra utiliser ces connecteurs logiques de façon consciente, et ne pas les mettre un peu partout, simplement parce que ça fait joli.
EXERCICES
Les affirmations suivantes sont-elles des arguments ou des énoncés sans appui ? S’il s’agit d’un raisonnement, identifiez la prémisse et la conclusion.
1- Les cotynodes sont de la famille des plantes cryptogames aux tiges herbacées et aux racines polyclinètes, dont la floraison s’épanouit en gerbes de panicules ombellifères ayant de nombreuses ramifications placoïdes. Les insectes