INTRODUCTION
On entend souvent dire des gens qui en ont peur, qu’ils sont phobiques. Or, la phobie, il est bon de le rappeler est « une peur déraisonnable dont le sujet reconnaît une peur injustifié ». A titre d’exemple, on ne parle jamais de la phobie des lions, on sais bien que la crainte de ces animaux n’est pas déraisonnable. Écoutez bien ce qui suit car après ma lecture, vous ne parlerez plus de « phobie ». 500 000 personnes sont attaquées chaque année en France, entraînant 60 000 hospitalisations.
THEME
Aujourd’hui, je vais vous parler des animaux domestiques et en particulier des chiens.
THESE
À travers ce sujet, je vais essayer de vous démontrer que « oui », le chien peut être un danger au quotidien.

CONTEXTE
On ne peut plus considérer le chien comme un animal anodin, d’autant que ce chiffre de 500 000 est celui des agressions déclarées. Il est temps d’ouvrir les yeux pour mettre un terme au raz de marée d’accidents intolérables et qui entrainent parfois la mort. La majorité des morsures sont bénignes mais certaines d’entre elles sont très graves du fait, notamment, des séquelles esthétiques au visage (lèvres, joues, nez, oreilles,…). Ce qui m’amène à vous expliquer mon expérience personnelle. À l’âge de 3 ans, un chien m’a attaqué dans un restaurant, alors que je l’avais simplement enlacé. Imaginez-vous la scène atroce : les gens autour de moi qui hurlaient et moi, en sang, je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Dans un miroir à proximité, j’ai vu l’horreur. Une partie de ma joue gauche a été arrachée et ma dentition était apparente. C’était d’une telle violence, que ce jour me restera à jamais gravé. Je peux parler de traumatisme car depuis mes 3 ans ces affreux souvenirs sont toujours présents. Je me souviens de chaque détail (le lieu, la disposition de la pièce, les personnes présentes, leur réaction,…). Heureusement que l’hôpital où j’ai été transporté a fait un travail de microchirurgie extraordinaire. Quand je repense à ce moment là, ma