aristote

276 mots 2 pages
Grande morale

Apprendre à se connaître est très difficile et un très grand plaisir en même temps (quel plaisir de se connaître !) ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes ; ce qui le prouve, ce sont les reproches que nous adressons à d’autres, sans nous rendre compte que nous commettons les mêmes erreurs, aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d’entre nous, par l’indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent, à la façon dont nous regardons dans un miroir quand nous voulons voir notre visage, quand nous voulons apprendre à nous connaître, c’est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu’un ami est un autre soi-même. Concluons : la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre qui soit notre ami ; l’homme qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d’amitié pour apprendre à se connaître soi-même.

Aristote

Ce texte d'Aristote porte sur le problème de la connaissance de soi. Commencez par vous demandez-vous quelle est la thèse que l'auteur défend ici (reportez à notre rubrique méthode pour des conseils plus précis). Remarquez d'abord qu'Aristote part ici de l'idée qu'il serait très plaisant de se connaître : pour lui c'est donc un désir, une fin que l'on se fixe. Tout le problème c'est que cette connaissance est "très difficile". Il va donc proposer ici une réponse à ce problème. Analysez donc les arguments par lesquels Aristote juge peu fiable la connaissance que nous pourrions avoir de nous-mêmes. Expliquez alors la teneur de sa thèse : pourquoi se tourner vers un ami ?

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