POULAIN Edmée TS4

Explication de texte

Il peut sembler que notre but quotidien soit d'atteindre le plaisir le plus fort et le plus durable possible. Nous choisissons dans la mesure du possible a avoir des activité qui nous plaisent, un entourage que nous apprécions et, finalement, une vie la moins désagréable possible, ce qui paraît logique. Parfois, cependant, nos actes nous sont pénibles ce qui ne nous empêche pas de les réaliser car nous souhaitons conserver une bonne ligne de conduite morale. Cela suppose que le plaisir soit opposé au bien. Le texte étudié porte sur les notions de désir et de bien, plus précisément sur leur compatibilité. En effet, Aristote se demande dans cet extrait si le plaisir est forcément un bien. Il est vrai qu'on peut penser au premier abord que , le plaisir étant agréable, il ne peut être que bénéfique et donc toujours un bien. Ce n'est pas la thèse de l'auteur, qui pense pour sa part que le plaisir n'est pas un bien, ou du moins pas toujours. Le texte est découpé en trois parties. Dans la première (de « le fait que l'ami est autre que le flatteur » à « pour lesquelles ils nous fréquentent »), Aristote commence par donner sa thèse, qui fait une différentiation entre le bien et le plaisir en employant l'exemple de l'ami et du flatteur. La compagnie d'un ami n'est pas forcément agréable, car ce dernier cherche à faire notre bien et donc émet des critiques à notre sujet, des vérités que nous préférerions ne pas entendre mais qui nous sont utiles. Le flatteur, lui , complimente et cherche à se rendre agréable en toutes circonstances sans ce soucier de notre bien . Dans la seconde partie, (de « en outre » à « conséquence pénible »), il attire cependant l'attention sur le fait que l'homme ne choisit pas forcément à atteindre le plaisir si cela compromet son honneur. Selon lui il est impossible de désirer conserver