Arrêt sainte catherine

342 mots 2 pages
Le 15 mars 1988, la première chambre civile de la Cour de cassation a rendu un arrêt de cassation trenchant la question de l'imprescriptibilité du nom. (le domaine est il bon )La famille de M Yves Saintecatherine s'est toujours appelé De Sainte Catherine jusqu'en 1860. Suite à une erreur d'ecriture du nom de son grand père sur son état civil, la famille se fait désormais appelé Saintecatherine.Le 6 juin 1985, M Yves Saintecatherine fait appel devant la Cour d'appel de Limoges en vue de rectifier son acte de naissance afin de reprendre le nom de ses ancêtres.La Cour d'appel a débouté M Yves Saintecatherine de sa demande. Elle a estimé que la famille avait acquis un droit au nom Saintecatherine par prescription acquisitive . L'usage du nouveau nom s'étant prolongé pendant plus d'un siècle sans aucune contestation, plus aucun membre de la famille ne porte le nom De Saintecatherine.(un peu lourd ma phrase...)M Yves Sainte Catherine ne peut donc plus porté le nom d'origine.M Yves Sainte Catherine (répetition) a alors formé un pourvoi contre l'arrêt de la Cour D'appel de Limoges.Les juges de cassation ont dû se pencher sur le problème de droit suivant: L'usage prolongé d'un nom acquis par prescription acquisitive entraine t il la perte du nom d'origine?Le 15 mars 1988 la première chambre de la Cour de Cassation a cassé et annulé l'arret de la Cour d'Appel de Limoges du 6 juin 1985.Les juges ont rappelé le principe selon lequel il n'existe pas de prescription extinctive du nom. Le non usage du nom n'entraine pas sa disparition.En l'espèce, le droit de se prévaloir de la possession loyale et prolongée du nom Saintecatherine, par les ascendants proches de M Yves Saintecatherine, n'empêche pas ce dernier de reprendre le nom de ses ancêtres.La Cour de cassation a ainsi renvoyé la cause et les parties devant la Cour d'appel de

en relation

  • CORRECTION COMMENTAIRE D’ARRET 3civ., 4 juillet 2007
    2224 mots | 9 pages
  • Cathédrale sainte cécile d'albi
    1555 mots | 7 pages
  • ARRET n°1389 du 4 décembre 2013 de la première chambre civile.
    754 mots | 4 pages
  • Cass, com, 22/10/1969
    1639 mots | 7 pages
  • Cour de cassation 15 mars 1988 Arrêt
    331 mots | 2 pages
  • Commentaire cour de cassation 9decembre 2009
    3249 mots | 13 pages
  • Commentaire de l'arrêt du 6 février 2008, rendu par la cour de cassation
    1371 mots | 6 pages
  • arrêt 7 avril 2015
    268 mots | 2 pages
  • Arrêt de la cour de cassation, première chambre civile, 15 mars 1988
    1601 mots | 7 pages
  • commentaire d’arrêt Cass.com.5 février 2003
    1516 mots | 7 pages
  • Arrêt, 1e chambre civile, 25 avril 2007
    1310 mots | 6 pages
  • Enrichissement sans cause
    375 mots | 2 pages
  • Commentaire d'arrêt: civ. 1ère 12 juillet 1989, bull. civ. i, n°293, n°88-11443
    1200 mots | 5 pages
  • Arrêt saintecatherine
    1726 mots | 7 pages
  • Cas pratique droit des biens
    915 mots | 4 pages