Arthur rimbaud
I- Les Bourgeois : 1) La Place de la Gare :
• «taillée» (v.1) + «square où tout est correct» (v.2) → en opposition avec la nature et la liberté.
• «mesquines pelouses» (v.1) → la Nature est à l’image des bourgeois qui l’ont façonnée.
• une organisation en cercles concentriques autour de l’orchestre → les différentes couches sociales sont représentées selon leur «importance». 2) Une critique de la bourgeoisie :
• «tous» (v.3) et «clubs d’épiciers» (v.13) → pas un seul n’échappe à la règle.
• «traînent leurs grosses dames» et «officieux cornacs» (v.9-10) hommes > femmes → reprise de l’idéologie bourgeoise.
• «bêtises jalouses» (v.4) → mesquinerie bourgeoise.
• «soulignent tous les couacs» (v.9) → ils ne viennent que pour repérer les défauts pour médire → rabaisser l’orchestre.
• «réclame» (v.12) et «épatant» (v.17) + métaphore «pend à ses breloques à chiffres» (v.8) → ostentation des bourgeois.
• «poussifs» (v.3), «grosses dames» (v.10), «rondeurs» (v.17), «bedaine» (v.18) → cupidité et avidité.
• «épiciers retraités» (v.13) ≠ «fort sérieusement» (v.15) → ironie.
• «en somme !...» (v.16)→ tautologie.
II- Le Poète : 1) Marginalité du poète :
• «sous les marronniers» (v.26) → loin de l’orchestre.
• «tournent en riant» (v.27) → les fillettes et les autres personnages sont de dos par rapport au poète → poète spectateur.
• «-Moi » (v.25) → le poète est seul ; les autres sont en groupe.
• «débraillé» ≠ bourgeois étouffés par leurs cols → poète moins aisé que les bourgeois.
→ marginalité du poète → il n’appartient pas à ce monde qu’il décrie et méprise. 2) La sensualité :
• champs lexical du corps («yeux» v.28 →provocation; «chair […] cous blancs» v.30 →beauté→ jeunes filles bourgeoises; «mèches folles» (v.30) →provocation; «courbe» v.32→ sensualité) et des vêtements («corsage» v.31) →provocation).