[Ceci est un exemple d’article scientifique dans le cadre d’un cours de méthodologie de rédaction d’articles. Il ne se base pas sur des expériences]

Biologie et génétique moléculaire / Genetics and molecular biology

Inactivation du gène codant pour la synthèse d’allergènes de souris et mise en évidence des impacts sur les réactions allergiques du personnel de laboratoire.

Margaux Denis, Université Pierre et Marie Curie, 75005 Paris, France[1]

Résumé Certaines personnes qui travaillent dans des laboratoires de recherche développent des allergies aux souris pouvant se manifester par divers troubles respiratoires ou cutanés plus ou moins handicapants pour leur travail. Les allergènes en question sont Mus m1, Mus m2 et Mus m3, des protéines que l’on retrouve sur les poils, dans les excréments et dans les urines de souris. Nous avons cherché à inactiver le gène Mup 6 codant pour Mus m1, allergène présent dans les urines, grâce à la technique du Knock-out. Nous avons ainsi obtenu un lot de souris mâles dont le gène Mup 6 a été remplacé par un gène inactif. Ces souris ont été mises en contact avec des personnes sensibilisées et nous avons pu montrer qu’elles entraînaient des réactions allergiques moins fortes que dans le cas de souris non modifiées. Par exemple, lors de tests cutanés, 2 personnes sur 10 au lieu de 7 sur 10 ont présenté de l’urticaire de contact lorsqu’on les a mis en présence d’urine de souris modifiée. Le taux d’IgE produits par le système immunitaire est également plus faible que lorsqu’il s’agit de souris normales. Nous avons ainsi montré qu’il est possible d’inactiver un gène pour que les souris soient moins allergisantes, bien qu’il est évident que les mécanismes de l’allergie sont très complexes et qu’il reste encore beaucoup de pistes à étudier dans ce domaine.

Abstract Some people who work in research laboratories have developed mice allergies which can be detected because of respiratory or cutaneous disorders. Those