Artplastiques
Le Buenos Aires n'est pas Santiago, ville grise et plus contaminée que jamais, où le transport public est un chaos et ne promener sans voiture change dans une odyssée.
Santiago est Chili, un pays centraliste qu'il subit d'une amnésie collective d'une dictature qui a été plus dure que la majorité des Chiliens veulent reconnaître. Une dictature que si, en plus des milliers de sommeils (rêves) et de vies humaines, un peu d'anéantit a été la culture. Ce n'a pas été un hasard qu'à Victor un auteur interprète chilien des militaires aient pu écraser les mains à coup de crosse avant de l'assassiner. Les artistes étaient communistes dans le pays des poètes. (...) Culturellement, le Chili est aujourd'hui comme l'Espagne d'il y a quinze ou vingt ans. La démocratie a été récupérée en 1990 et fut surveillée par les militaires jusqu'à 1998, quand Pinochet a laissé il commandement des forces armées. Le dictateur avait laissé tout ficelé et bien ficelé, et le résultat est aujourd'hui un système économique plus néolibéral que l'Américain, où la vision règne à court terme et où tout ce qui ne donne pas d'argent est immédiatement relégué au second un plan. Et, en général, la culture ne donne pas d'argent. (...)
Mais quel que soit le soutien du public, la culture chilienne a une voie prometteuse grâce aux efforts de centaines de jeunes créateurs. Un certain type de culture underground de petits auditoires, amateurs dans la plupart des cas, mais multiplié par des dizaines d'initiatives laisse présager une sélection naturelle des artistes à émerger dans les années à venir. Des expositions de photographie, peinture, sculpture, théâtre, spectacles musicaux ou des concerts à Santiago minorité se multiplient tout au long de la semaine. (...)
Chili commence à vivre son déménagement