Arès et aphrodite - l'odyssée
Récit dans le récit, fait par Démodocos. L’aveugle raconte 3 histoires : la dispute entre Achille et Aphrodite, l’épisode d’Arès et Aphrodite et la ruse du cheval de Troie.
Episode étudié = sujet comique sur des histoires de tromperies alors que les deux autres sont des récits épiques. Il constitue un divertissement, un intermède.
Plaisirs de la poésie dans son ensemble, soit on pleure, soit on rit.
I. UN INTERMEDE COMIQUE
Le laid associé à la belle. Ils sont donc mal associés. Opposition comique. Met en valeur les contrastes. Le couple ne va pas pouvoir tenir.
Mise en place de l’adultère annoncé. Aphrodite va choisir l’opposé d’Héphaïstos. Adultère comique car a lieu dans le lit du mari. Vont se faire surprendre => effet comique.
L’adultère d’Aphrodite va devenir un spectacle auquel assistent les dieux et le lecteur.
Comique grivois : Apollon et Hermès regardent Aphrodite avec concupiscence.
L’effet produit est donc le rire, qu’il s’agisse des dieux, des Phéaciens ou du lecteur/auditeur.
II. LA LEGERETE DIVINE
Récit qui met exclusivement en scène des dieux.
Anthropomorphisme des dieux = ils éprouvent des passions semblables aux hommes. Erotisme, jalousie, colère, humiliation etc.
Spécificité du rire inextinguible. Mise en scène comique. Rire de soi-même. Mettre à distance cette tromperie pour en rire. Potentiellement, pourrait leur arriver.
Mais tromperie n’est pas importante, car ils sont immortels. Excellence de l’éternité qui s’offre à eux.
III. UN MIROIR COMIQUE ?
Fait écho à l’histoire d’Agamemnon.
Ici, version comique du mari trompé.
Met en perspective le retour d’Ulysse, qui craint son retour à Ithaque, dont il est désormais proche.
A déjà interrogé Anticlée.
Pourtant, on ne sait pas exactement la réaction d’Ulysse, qui pleure pendant les deux autres histoires
CCL : Ce qui est a priori comique peut produire des effets différents que le