Athènes
De plus à Athènes, comme dans toutes les autres cités Gracques, la vie religieuse pratiquée à l’Acropole fait partie intégrale de la vie civique. Donc offenser les Dieux, c’est offenser la cité.
Par ailleurs sur 300 000 habitants Athéniens, seulement un septième soit 40 000 sont citoyens et celle-ci ne se transmet que héréditairement. Etant donné que les habitants Athéniens vivaient une vie prospère, riche grâce aux victoires et heureux du pouvoir politique donné au peuple, peut-on dire que vivre à Athènes s’approchait du plus proche de « l’Utopie » entre le V et IVème siècle ?
Dans un premier temps nous parlerons de l’exercice de la citoyenneté dans la démocratie, dont nous suivrons le fil rouge qui est le citoyen effectuant ses droits et ses devoirs. Et enfin, on démontrera les limites de la démocratie, avec les exclus du régime et de la remise en cause du système politique.
Les conditions pour être citoyen athénien sont très restreintes. Le premier critère est donné héréditairement, ce qui veut dire de naissance légitime : il fallait en effet être né de père Athénien pour être citoyen. Mais sous Périclès, cela devient plus restrictif, il fallait être né de père et de mère athéniens unis par le mariage. Le deuxième critère est l’âge : il fallait avoir 18 ans, et avoir effectué deux ans d’entraînement militaire, que l’on appelait aussi « éphébie » et être inscrit sur les registres pour être un citoyen. Mais, il peut arriver, pour des motifs exceptionnels, que la citoyenneté soit accordée à un étranger, en raison de service rendus. Chaque citoyen pauvre ou riche à des devoirs. Les plus riche de la cité doivent accueillir les habitants de la cité afin