Au bonheur des dames chap 9 et 10
Etude des chapitres 9 et 10 du Bonheur des Dames
Dans le chapitre 9, c’est l’aventure du grand magasin pour « les nouveautés d’hiver ». Le génie de Mouret est indéniable. La recette est la plus importante que le Bonheur des Dames ait jamais connue. Mais alors quels sont les innovations introduites par Mouret ? Et en quoi contribue-t-elle au succès du magasin ?
On peut diviser les transformations opérées en 3 parties :
-La publicité : Zola montre l’ampleur qu’a pris la publicité, à l’époque toute nouvelle, en énumérant les moyens mis en œuvre (catalogues, annonces, affiches…). Il y a aussi une recherche de l’originalité de la part de Mouret avec l’illustration de gravures et la mise en place d’échantillons gratuits ou encore avec un moyen de publicité gratuite comme les ballons rouges donnés aux enfants et à chaque acheteuses avec écrit dessus « au Bonheur de Dames ». Mais ce qui montre dans ce chapitre vraiment l’ampleur de la publicité, c’est l’élargissement de la promotion. En effet, on ne cherche plus à séduire les françaises ou seulement les parisiennes, on étend la séduction sur tout le monde (débordement d'étage, envahissait, du monde entier, rideaux des théâtres). Telle Gengis Khan, Mouret a conquis le monde mais lui, il l’a conquis grâce aux femmes qu’il manipule (griser d'attention, conquérir, séduction jésuitique) -La politique des prix : Mouret met en place de nouvelles techniques concernant les prix. Il le définit de façon stratégique. Ces politiques reposent essentiellement sur les femmes aussi bien les indécises que les mères. Ces stratégies résultent toutes du même mot : la manipulation. Mouret veut « la femme reine dans sa maison » mais d’un autre coté il veut la « vaincre ». Il fait de la spéculation