Aube rimbaud lecture analytique
Introduction:
Au 19e siècle, la poésie s'épanouie avec des poètes tel que Baudelaire, Verlaine ou Rimbaud.
Dans le poème en prose intitulé Aube issue du recueil illuminations, l'auteur évoque la naissance du jour dans une foret et compare la quête de l'aube à une quête amoureuse.
LECTURE
En quoi s’agit-il d’une course amoureuse / d’un poème novateur ?
Dans une première partie nous allons tenter d’étudié le poème a travers la magie du conte puis nous aborderons le traitement étonnant qu’il fait de la nature pour finir sur la quête amoureuse.
Développement :
1) Le poème à travers la magie du conte
La nature est personnifié avec des termes comme « front », « mortes » , « haleines », « regardèrent », sont tous porteurs d’une dimension humaine .
On a également l’assimilation de l’aube à une déesse avec « corps » et «entourées de voiles » .
On a le champ lexical de l'amour charnel : "j'ai embrassé, je levai un à un les voiles, je l'ai entourée avec ses voiles amassés, et j'ai senti un peu son immense corps".
Le narrateur, de son côté, semble doté de pouvoirs magiques, comme ceux que nous croyons posséder dans les rêves . C'est le narrateur qui par son action fait lever le jour. C'est sa marche qui réveille la nature endormie dans la strophe 2, il a le don de parler aux fleurs « une fleur me dis son nom »
La présence d'un champ lexical de la richesse ou de la magnificence évoque aussi l'univers des contes. Des mots comme : "pierreries, argentée" renvoient au vocabulaire de la joaillerie. Les "quais de marbre", les "clochers", les "dômes", le "front des palais" dressent le décor d'une cité merveilleuse.
2) Le traitement étonnant qu’il fait de la nature
« L’eau était morte » L2 = personnification, impression d’être seul au monde, univers presque inquiétant .
Chp lexicale du noir : « Mort » « Ombre » = renforce le caractère inquiétant de cet espace
C'est le narrateur qui par son action fait lever le jour. C'est sa marche