Aube - rimbaud
Lecture du poème
Annonce des axes
I - Le silence, pas de mouvement (l.1 à 3).
II - L’éveil du jour et des animaux par l’auteur (l.3 à 9).
III - La course après le jour (l.10 à 13).
IV - L’auteur attrape le jour … puis se réveille (l.14 à 17).
Etude
I - Le silence, pas de mouvement (l.1 à 3).
- 1ère phrase = conclusion du rêve. 1er sens d’embrasser = prendre dans ses bras. C’est une sorte de cri de victoire après l’exploit du poète.
- Le récit commence à la l.2. La vision du poète s’ouvre à une vie somptueuse : « palais », « pierreries », mais « morte ».
- On sent un calme et un silence omniprésents dans le poème : • sons : beaucoup de « é », de « ié » -> sons qui se répondent, en écho • rythme calme • pas de mouvement (« rien ne bougeait », l.2).
II - L’éveil du jour et des animaux par l’auteur (l.3 à 9).
- L’auteur est acteur -> c’est lui qui va éveiller (l.3) les choses et qui fait partir la nuit.
- « Haleines vives et tièdes » = animaux / « pierreries » = rosée ou yeux des animaux / « ailes » = oiseaux ou ailes de la Nuit qui s’en va -> métonymies : ailes, haleines.
- « Frais et blêmes éclats » = lumière qui se lève et qui se voit à travers les arbres (« frais » car il fait froid à l’aube). C’est un