Auguste Comte

428 mots 2 pages
Pour Auguste Comte (1798-1857), la philosophie se fixe pour objet essentiel l’étude scientifique du fonctionnement des sociétés, appelée encore « physique sociale ». À la différence des philosophes des Lumières ou des économistes libéraux, Comte ne s’intéresse pas à la nature de l’être humain, à sa raison, à ses passions, ou à ses droits et ses décisions. Seule la société, seuls les faits sociaux, doivent retenir l’attention du philosophe. Car les comportements humains évoluent nécessairement en parallèle avec les progrès des sciences, qui ouvre et transforme l’esprit. Ce sont les étapes successives de la science qui guident la société et l’humanité.
La religion n’échappe pas aux appétits de la science, et comme dit le Traité de Sociologie, la sociologie, doit « instituer la religion de l’humanité ». Et Comte de se mettre en peine d’imaginer et de réglementer cette nouvelle religion, avec ses rites, ses textes, ses cérémonies, sa mère protectrice, et ses temples. Le rayonnement de l’Église positiviste sera considérable et durable, puisque l’on trouve aujourd’hui encore beaucoup de ses temples tant aux États-Unis qu’en Inde.
Le positivisme est une composante majeure, bien qu’inaperçue la plupart du temps, de la pensée scientifique contemporaine. Et ceci vaut aussi bien pour les sciences dites humaines comme la sociologie, que pour les sciences dites « dures » comme la physique.
Alors que, jusque-là, la transformation de la société n’était pas véritablement perceptible pendant la durée d’une vie humaine, ces prolétaires comprennent soudain que les conditions sociales sont susceptibles d’évolution et de progrès. Cette prise de conscience est accrue du fait que, grâce à l’industrie, on construit des machines qui libèrent l’homme de certaines tâches manuelles épuisantes et lui laissent davantage de temps pour penser. Par ailleurs, cette nouvelle vie urbaine et industrielle nécessite une éducation plus répandue que dans la société agraire. A l’évidence, l’éducation

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