Au travers de ma formation théorique et de ma formation pratique j’ai pu découvrir tous les aspects du métier de CESF. Grâce à la troisième année, j’ai compris que la spécificité du CESF ne se limitait pas aux aspects techniques de la vie quotidienne mais que ceux-ci étaient des outils, des portes d’entrées pour mener un accompagnement social. J’ai appris à adapter mon intervention en fonction du contexte. J’ai commencé à me créer une identité professionnelle en ayant une posture professionnelle tout en me confrontant à un aspect éthique. J’ai appris a prendre du recul et à avoir une vue d’ensemble sur une situation, à considérer une personne dans sa globalité et pas seulement en fonction du problème qu’elle expose. J’ai saisi l’importance du partenariat dans le travail social. J’ai pu développer ma capacité de synthèse tout en adaptant mon discours en fonction de l’interlocuteur tout en restant impartiale. J’ai aussi eu l’occasion d’améliorer mon expression écrite, de développer mes connaissances au niveau des institutions, de mettre en œuvre et de comprendre le sens de la méthodologie de projet. J’ai pu développer des capacités de négociation et de médiation notamment dans un cadre partenarial. Sur le plan scolaire, j’ai pu améliorer mon esprit d’analyse et mon expression écrite. J’ai appris à interpréter les réactions des personnes pour pouvoir m’en saisir et rebondir lors de l’entretien ce qui m’a permis de mettre en application une écoute active. Ma formation m’a permis de comprendre le rôle des participants d’une ISIC. J’ai pu travailler avec un public en très grande précarité et je me suis aperçue qu’il était très délicat d’intervenir auprès de ces personnes. J’ai également compris la différence entre l’aide et l’accompagnement. Lorsqu’on aide une personne, celle-ci est consommatrice, lorsqu’on l’accompagne elle est actrice. J’ai compris la notion d’empowerment dans laquelle le public est acteur. Même si la notion d’éthique est compliquée, j’ai néanmoins