Autom Dication
Publié le 15 février 2012 par Gilbert WILHELM
Selon le 10ème baromètre AFIPA 2011 réalisé par Celtipharm, le marché de l’automédication s’en sort plutôt bien par rapport au marché global du médicament.
Avec une progression des ventes en valeur de +1,9%, l’automédication est, en 2011, un des rares marchés de la pharmacie (2,1 milliards d’euros de CA en prix public TTC) qui se développe dans un contexte morose pour l’activité officinale (baisse du CA des officines de 0,7%, baisse du CA des médicaments sous prescription de1,3%).
Qu’est-ce que l’automédication ?
Sommairement, on peut dire que l’automédication consiste à se rendre directement dans une pharmacie, sans passer par la case médecin traitant, pour acheter des médicaments qui peuvent être délivrés sans ordonnance.
Les médicaments achetés sans ordonnance représentent en effet un important gain de temps pour les patients et pour les médecins. L’automédication représente une économie importante pour l’Assurance Maladie. En effet, l’automédication ne rend pas nécessaire la consultation médicale et ces médicaments ne sont pas pris en charge par la Sécurité Sociale.
Si la sécurité sociale ne prend pas en charge ce type de prestation, certaines mutuelles et assurances complémentaires santé, proposent une participation sur ce poste soit dans la garantie de base soit sous forme de renfort. Le remboursement s’effectue en adressant directement la facture du pharmacien à votre organisme complémentaire santé. La prise en charge est rarement intégrale mais plutôt basé sur un pourcentage (50% par exemple) sur la dépense engagée et le tout dans la limite d’un plafond défini pour chaque garantie.
Si la mesure ci-dessus n’a pas été retenue par l’AFIPA comme une des raisons qui ont pu faire progresser le marché de l’automédication, elle évoque le fait que le dynamisme est surtout lié aux efforts consentis par les laboratoires et les pharmaciens.
Le risque que prend l’usager