Autonomie du droit administratif

12408 mots 50 pages
Bernard Doza (journaliste-ecrivain): «Les Ivoiriens doivent se préparer à la libération de leur pays du joug impérial»
Publié le samedi 12 mars 2011 | Le Temps
Journaliste-écrivain, Bernard Doza vit en Hexagone depuis des décennies. Intellectuel panafricaniste et farouche opposant de l’ancien régime du parti unique en Côte d’Ivoire, sous feu Félix Houphouët-Boigny. Dans cette interview, le charismatique critique et analyste des questions afro-africaines des médias à Paris, lève le voile sur les nombreuses interrogations dont il est l’objet concernant d’éventuelles accointances avec le Rdr d’Alassane Ouattara et la rébellion de Guillaume Soro.

M. Bernard Doza, bonjour. Qu’est-ce qui justifie votre présence à Abidjan ?
Mon dernier séjours à Abidjan date du 31 décembre 1988, lorsque l’opposant Laurent Gbagbo était mis en résidence surveillée par le président Houphouët-Boigny, au lendemain de son retour d’exil de France, pour avoir organisé le congrès clandestin du Front ivoirien . Cette mise en résidence s’expliquait selon le Pdci, parce que Houphouët avait déjà affirmé dans les médias à Paris que Gbagbo était rentré pour lui demandé pardon. Il me fallait donc venir clandestinement à Abidjan, chercher la version de Gbagbo, ce qui a provoqué la colère de Félix Houphouët, qui n’a pas hésité à me faire convoquer à l’Elysée pour explication…

Cette fois, je viens parce qu’au lendemain de l’élection organisée sous la pression des puissances impérialistes (malgré les rebelles en armes dans les zones Cno), j’ai entendu dans les médias étrangers, le président français Nicolas Sarkozy intimer l’ordre au président Gbagbo, de quitter le pouvoir sous soixante douze heures.

J’ai considéré, en tant que militant nationaliste, qu’il n’appartient plus aujourd’hui, (avec le combat que mène le peuple de Côte d’Ivoire) au président français de demander au président de la Côte d’Ivoire, de quitter le pouvoir, parce qu’il gène des intérêts. Voilà pourquoi, j’ai décidé de

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