aux banlieux reda
Nous allons dans un premier temps passer à la description de la banlieue.
Dans ce poème de Jacques Réda, la banlieue est constituée d’éléments disparates, ceci est notamment représenté par :
- les habitations (v2 « Villas, petits manoirs, usines et bicoques » v 19 « tours » v 22 « pavillons »). Cet ensemble d’habitations est hétéroclite, en effet il montre bien que la banlieue regroupe des personnes de classe populaire et de classe aisée, les battisses ne font pas référence au même par exemple un manoir et une villa.
- les voies publiques (v 15 « sentier » v 17 « avenue » v 20 « autoroutes »). Ces termes montrent qu’il existe un décalage dans le temps entre un sentier et une autoroute, en effet les sentiers font références à une époque sans voitures, tandis que les autoroutes ont été crées pour le déplacement rapide de voiture récemment.
Mais la banlieue devient de plus en plus homogène et évolue, certaine habitude commence à s’installer (v 21« l’odeur de la soupe » le soir et v 24-25 « la pelouse que l’on tond, v16« un trou de chantier » et v 13 « toujours aller plus loin). Ces expressions montrent que les habitants de banlieues commence à prendre leur marques et ont des actions rituelles, tandis que la banlieue évolue, s’agrandit et accueille de nouveaux habitants au moyens de charmes (v 1 « vos charmes équivoques » et v 8 « votre artifice ».
Dans le poème la banlieue a un aspect labyrinthique souligné par certaine expressions (v 34-35 « un je ne sait quoi du labyrinthe » « sans centre et sans issus » v 36 « porté par les remous », la banlieue nous fait tourner la tête et efface nos repères spatiaux, avec la juxtaposition des noms de villes :v 38 « Bagneux à Montreuil, à Romainville, Asnières… ».
Les vers ont un caractère labyrinthique et désordonné, en effet ils sont long, alambiqués, et contiennent de nombreuses expansions du nom exigeant une relecture pour en comprendre le sens : v 1-7, v16-20, v 20-30 ; il y a des