avortement philo 3 world
L’avortement désigne un fait qui provoque l’effroi voire le dégoût chez la plupart les gens de bon sens qui n’ont pas subi le lavage de cerveau féministe. C’est que, malgré sa banalisation (225 000 avortements par année, en France, selon l’association Droit de naître)
Engendre des traumatismes graves chez la mère, un sentiment de tristesse confuse chez les proches et un scandale moral pour d’autres.
L’avortement consiste à supprimer un être humain, et il s’agit d’un crime
D’aucuns définissent l’être humain par sa capacité à répondre de ses actes, par sa raison. Mais alors quelle différence y aurait-il entre avorter et tuer un nouveau-né? De fait, quelle différence de nature y a-t-il entre un nouveau-né et un foetus? Une simple évolution qui, si on la laisse naturellement se réaliser, conduit à une identité. Bref, il est impossible de nier la nature humaine de l’être conçu sans définir à partir de quand cet être deviendrait humain.
Le débat sur les rapports entre éthique et droit
«Oui, ça dépend des circonstances de la femme. Cependant, un foetus reste un âme. Ce qui veut dire que l’avorter c’est tué»
L'embryon est-il un "homme" avec des droits comparables à ceux d'une personne déjà née?
La vie embryonnaire a une valeur morale croissante en fonction du stade du développement foetal, mais cette valeur ne sera jamais l’égal de la vie de l'homme dès sa naissance.
Ni la Constitution, ni les lois suisses, ni les conventions internationales ne confèrent à l'embryon le droit à la vie. "La doctrine ne reconnaît des droits fondamentaux qu'aux êtres humains déjà nés" (Message du Conseil fédéral sur la révision de la Constitution fédérale, 1996).
La Cour constitutionnelle allemande est le seul tribunal du monde occidental qui, en 1993, ait reconnu un droit à la vie à l’embryon. Par contre, les Cours suprêmes de Belgique, de France, d'Angleterre, d'Autriche, des USA et du Canada