B211
Henri Beyle prendra en littérature le nom de Stendhal.
1786 Naissance de Pauline, sa sœur préférée.
1788 Naissance de Zénaïde, une sœur qu'il aimera beaucoup moins.
1790 Sa mère meurt alors qu'il n'a que sept ans. Il en sera inconsolable et reportera son affection sur son grand-père maternel, le docteur Henri Gagnon.
1792 Henri Beyle a pour précepteur l'abbé Raillane, et souffrira de sa tyrannie : " Je haïssais, l'abbé, je haïssais mon père, source des pouvoirs de l'abbé, je haïssais encore plus la religion au nom de laquelle, ils me tyrannisaient". ( La vie de Henry Brulard, publiée à titre posthume en 1890)
1796 Il est élève à l'Ecole Centrale de Grenoble. Il y restera jusqu'en 1799. Il se distingue en mathématiques.
1799 En octobre, il part à Paris pour passer le concours de l'Ecole Polytechnique. Il renonce à se présenter. Il sera très déçu par la capitale et tombera malade. Il va habiter chez ses cousins, les Daru. Son cousin Pierre Daru, l'emploie comme fonctionnaire au Ministère de la Guerre.
1800 En mai commence la grande aventure. Il a 17 ans, s'engage dans l'armée de réserve de Napoléon et va participer à la campagne d'Italie. Il va être ébloui par ce pays : ses paysages, les musées, l'opéra et … les italiennes. Milan, " le plus beau lieu de la terre" devient et restera sa patrie.
1802 Lassé de la vie militaire, Henri Beyle démissionne et rentre à Paris. Il rêve de devenir un grand auteur, le "nouveau Molière", mais ne parvient que difficilement à publier ses textes.
1805 Amant de l'actrice Mélanie Guilbert, il la suit à Marseille et s'essaye au commerce, sans grande motivation, ni grand succès.