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Mme de La Fayette
I. Biographie :
Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette, née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 25 mai 1693, est une femme de lettres française. L'œuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique. La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort. Trois de ses ouvrages ont été édités à titre posthume : La Comtesse de Tende (1723), Histoire d’Henriette d’Angleterre (1720) et Mémoires de la Cour de France (1731).
II. Lecture analytique :
Introduction
La princesse de Clèves est un roman de Mme de La Fayette du XVIIème siècle qui se passe au XVIème siècle à la cour d'Henri II (fils de François 1er). On est en pleine Renaissance. Le duc de Nemours, un éblouissant gentilhomme (= un noble), rencontre à un bal la princesse de Clèves, une très belle jeune fille récemment mariée.
I - Une société d'apparences (le jeu des regards)
a) le champ lexical de la vue
On a un champ lexical de la vue très important : par exemple, le verbe avoir est employé six fois.
On remarque que cette société est fondée sur le regard car c'est une société de cour : la beauté et la richesse sont les deux choses primordiales. C'est l'apparence qui révèle les privilèges. Les valeurs sont celles du physique :
· la beauté pour les femmes,
· la force physique pour les hommes.
b) l'intérêt de la préparation
Les deux personnages principaux se sont parés : " Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer ", " le soin qu'il avait pris de se parer ". Ils ont une parure similaire car dans cette société les hommes se maquillent, ont autant de bijoux et de parures