Bac français 2013
Ensuite, ces figures maternelles vibrent d’une joie communicative et sont d’une bienveillance et d’une générosité sans borne. Sido revient de Paris avec une multitude de cadeaux et confiseries (on relève de nombreuses énumérations, par exemple « lourde de chocolat en barre, de denrées exotiques et d’étoffes en coupons, mais surtout de programmes de spectacles et d’essence (…) »). Mme Tim dans l’extrait de Jean Giono organise des fêtes extraordinaires (« des fêtes à n’en plus finir ») où règne l’abondance, comme le souligne les nombreuses énumérations dans le texte (« distribuant des parts de gâteaux et des verres de sirop (…) »). Dans Les raisins de la colère, la mère, qui a atteint « jusqu’aux régions élevées de la compréhension surhumaine » a « pris l’habitude de rire même sans motifs suffisants » pour communiquer la joie de vivre à sa famille.
Enfin, les trois figures maternelles sont des symboles de beauté et de féminité. Sido et Mme Tim savent mettre en valeur leur féminité : « étoffes en coupons », « essence à la violette », « un manteau modeste, des bas d’usage », « des gants très chers« , « sa pelisse au ventre-de-gris » pour Sido, « robe de bure, avec des fonds énormes qui se plissaient et se déplissaient », un « corsage » qu’elle « agrémentait de jabots de linon » pour Mme Tim. Néanmoins, la beauté de ces figures maternelles est dénuée de connotations sensuelles ou