bachelard la poétique de l'espace
Intro :
-L’image poétique échappe à la causalité
-La considération du départ de l’image dans une conscience individuelle peut nous aider à restituer la subjectivité de l’image.
-Pierre-Jean Jouve « la poésie est une âme inaugurant une forme »
-L’image poétique est une émergence du langage.
Chapitre 01 : La maison. De la cave au grenier. Sens de la hutte
-Peut-on dégager une essence intime et concrète des maisons que nous avons habité, qui soit une justification de la valeur singulière de toutes nos images d’intimité protégée ?
-La maison est notre 1e univers, elle est un cosmos.
-Dans les souvenirs de notre maison, l’espace est tout car le temps n’anime plus la mémoire. On ne peut revivre les durées abolies, on ne peut que les penser.
-Les espaces de solitudes de l’homme (grenier…) sont constitutifs c’est pourquoi l’homme ne veut pas effacer leur souvenir.
-L’inconscient est logé dans l’espace de son bonheur (les choses apparaissent agréables alors qu’elles ne l’étaient pas forcément).
-L’ancienne maison, ancienne chambre est le berceau des souvenirs, des rêveries. « la maison natale est plus qu’un corps de logis, elle est un corps de songes ».
-L’enfance reste en nous vivante et poétiquement utile sur le plan de la rêverie car elle maintient en nous la poésie du passé.
-La maison est un corps d’images qui donne à l’homme des raisons ou des illusions de stabilité
La maison est imaginée comme un être vertical. Elle s’élève (grenier = conscient ; cave=inconscient, grande crainte)
La maison est imaginée comme un être concentré (centre de simplicités dans la maison)
-Henri Bachelin présente dans un livre une maison comme un centre de force, une zone de protection majeure : rêve de hutte.
-Par la lumière de la maison lointaine, la maison voit, veille, surveille, attend. La lampe est le signe d’une grande attente.
Avec la hutte, avec la lumière qui veille à l’horizon lointain, nous avons prouvé l’intimité du