Littéralement, "mauvaise peinture". Le terme désigne un style de peinture qui apparaît aux Etats-Unis à partir de 1978 et qui se développe au début des années quatre-vingt. Les artistes de la Bad Painting réagissent contre l'idée d'une mort annoncée de la peinture. Le Bad Painting est aussi une critique défini par les intellos de la peinture académique. Ils pratiquent une peinture figurative, volontiers baroque, effectuent des surcharges de couleur, ne respectent aucune des règles classiques de la composition, utilisent des matériaux divers collés sur toile ou sur bois. Le Bad Painting s'inspire de cultures et idéologies marginales (pochoir, le graffiti, les affiches publicitaires, la culture punk-rock, les influences afro-américaines et hispano-américaines). Ils revendiquent le mauvais goût de leur œuvres, s’inspirent de cultures marginales et populaires, intègrent des matériaux hétérogènes dans leurs toiles, jouent sur des empâtements excessifs, des surcharges de couleur et des dissonances colorées. Les artistes pratiquent une peinture figurative, volontiers baroque, ne respectent aucunes des règles classiques, compositions décentrées, utilisent des matériaux divers...Ce retour expressionniste à la peinture s’impose face aux canons de l’époque, à l’austérité du minimalisme et de l’art conceptuel. Le bad painting s'inspire de la rue et de ses modes d'expression artistiques ou publicitaires tels les dessins réalisés au pochoir, le graffiti, les affiches. Art de la rue et né dans la rue il s'imprègne des mouvements marginaux de l'époque. Citons la culture punk-rock, les influences afro-américaines et hispano-américaines. Le début du XXIème siècle est marqué par une revalorisation de la peinture contemporaine, dont bénéficie largement la Bad Painting. L'émulation autour de Jean-Michel Basquiat, qui représente autant la Bad painting que le graffiti, a propulsé en avant l'ensemble du mouvement
Quelques artistes du Bad painting
Jean-Michel Basquiat
Jonathan