Balance des paiements
Les agents économiques qui résident dans des pays ouverts aux échanges extérieurs peuvent réaliser de nombreuses transactions avec l’étranger : échanges de biens (primaires, semi-finis, manufacturés), de services, échanges financiers, transferts de revenus (par exemple, l’envoi par un travailleur immigré, dans son pays d’origine, d’une partie de son salaire)...
Ces transactions sont répertoriées avec un grand souci d’exhaustivité dans un document comptable essentiel, la balance des paiements.
La balance des paiements d’un pays est un état statistique, dressé à intervalle régulier (le plus souvent l’année), dont l’objet est de retracer sous une forme comptable l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents au cours d’une période déterminée.
Sont considérées comme résidentes, les personnes physiques, quelle que soit leur nationalité, qui ont leur domicile principal en France [1]. Les agents résidents sont regroupés au sein de quatre secteurs qui ne correspondent pas exactement aux secteurs institutionnels de la nouvelle base de comptabilité nationale, dite base 95 [2].
Pour les besoins du recensement statistique, les agents non résidents sont classés en fonction de la nature des comptes ouverts à leur nom par le système bancaire français. [3].
Le domicile principal est lié à une installation effective en France et il doit être distingué du lieu de 1’activité professionnelle. [4].
Ainsi le critère de résidence est distinct de la nationalité : les personnes morales (entreprises ou institutions) françaises ou étrangères sont résidentes pour leurs seuls établissements situés en France. Une usine Renault installée en Espagne est non résidente ; une usine Toyota installée en France est résidente.
La balance des paiements est un cadre comptable dans lequel on comptabilise