Balthus : un peintre aux idéologies contemporaines ?

TABLE DES MATIÈRES

Introduction3

1 Balthus et ses maîtres Pierro della Francesca 4 Poussin 5 Courbet 7 Bonnard8

2 Contexte esthétique de ses recherches picturales Une peinture contre les avant-gardes9 Pourtant médiateur d'une modernité10

3 La force d'une pensée narrative contemporaine Le peintre et la scène11 La littérature comme point d'ancrage à son fétichisme12 Peindre pour arrêter le temps14

Conclusion16

Bibliographie17

2 Introduction

« Mais c'est du figuratif ! » s'exclamaient les visiteurs, lors de la première exposition de Balthus, en 1934 à la galerie Pierre, à Paris. Agé à l'époque de 26 ans , ce peintre français s'affiche à l'époque où la peinture abstraite des avant-gardes acquière autorité sur l’esthétique picturale. En quête d'une vérité dans la peinture, Balthus peint la nature, des femmes, très jeunes, des paysages, des chats jusqu’aux natures mortes et s'inscrit dans la lignée des peintres traditionnels. Un académisme qui ne fait pas toujours bonne critique au près des institutions, mais sa singularité tient en son extrême attention aux formes et aux lumières qui s'offrent à la nature et qui relèvent déjà selon lui des problématiques de l’abstraction. Mais son discourt déconstruit toutes esthétiques modernes en place et fait valoir un héritage, une essence de la peinture sous ses influences néoclassiques qu'il confronte à ses « peines de l'âme ».
Ainsi, d'un certain côté, si Balthus reste frère avec les concepts modernistes où l'homme est au centre des préoccupations picturales dans lesquelles les valeurs spirituelles du peintre auto-contemplatif sont mesurées ; d'un autre côté il est néanmoins fidèle à une esthétique figurative dont ses influences parcours quatre générations allant de Pierrot della Francesca, en passant par Poussin, Courbet jusqu’au fauvisme de