Balzac et la petite tailleuse chinoise
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Groupe C : L’autodafé
L’autodafé est l’acte de brûler des livres en grandes quantités généralement sous un régime politique plutôt dictateur. Cette pratique a une signification particulière : à travers ces gestes, on tente de briser une culture, on interdit au peuple un accès à l’instruction, à la formation de ses propres idées, à son épanouissement personnel. Parmi de grands autodafés de l’histoire, nous retenons celle du 10 mai 1933, en Allemagne, lorsque de jeunes étudiants nazis mettront à feu des ouvrages qui se diversifient de l’idéologie aryenne. Dans cet incendie, on trouve des auteurs, mais aussi des scientifiques tels que : Heinrich Mann, Sigmund Freud, Albert Einstein et d’autres encore, tous plus brillants les uns que les autres. Un monument au milieu de la Bebelplatz de Berlin rappelle ce triste jour et les conséquences qu’il a engendrées (Source : L’internaute). Notons aussi que ce n’est pas un crime isolé ; car oui, on peut parler ici de crime. Des autodafés ont lieu encore de nos jours dans des pays tels que l’Irak et plus proche de chez nous encore, en août 2007, en France, à l’abbaye de Lagrasse.
Maintenant, pourquoi Luo a-t-il commis cet acte ? Les livres, sont indirectement le fil rouge de l’histoire. En y mettant feu, il y met un terme. Ils sont pour lui grande source de souvenirs et de ressentiments. Ces livres étaient le lien entre lui et la Petite Tailleuse, c’est aussi à cause d’eux qu’elle s’en est allée… Grâce à ses lectures, notre protagoniste s’est ouvert au monde extérieur. En brûlant ces livres, Luo tente d’effacer la cause de sa séparation d’avec son amour. Ceux-ci qui lui ont tant servi pour créer des liens, les ont tout également rapidement détruits. Mais à travers cet acte on voit aussi que les deux jeunes garçons perdent espoir au fond… Ils abandonnent. Ils se rallient au régime politique qu’ils avaient autrefois pris plaisir à entraver. Dès à présent, ils ne liront