Bang et olufsen - stratégie
Analyse stratégique
L’enseigne Bang & Olufsen a su traverser les époques en imposant des produits haut de gamme d’un design épuré et d’une qualité de fabrication irréprochables. Comment B&O fait-il pour face à un marché de l’électronique grand public qui s’oriente sur le design et le nomadisme ?
ANALYSE EXTERNE : MODELE PESTEL
POLITIQUE / LEGAL
• Il y a un certain protectionnisme de l’Union Européenne par le biais des quotas d’importation pour la régulation du commerce extérieur. Ces normes ont un impact sur les relations entre les filiales basées dans les pays à bas-salaires et les maisons-mère.
• L’action de l’OMC pour la libéralisation des échanges avec la Chine est un facteur politico-économique important pour la fabrication des composants et même l’assemblage de ceux-ci, tâches fréquemment sous-traitées dans des pays à bas-salaires par les entreprises d’hi-fi (Samsung par exemple). Notons le cas de Bang&Olufsen qui ne sous-traite pas
• Le gouvernement danois soutient B&O, à travers des aides financières, car la marque est un fleuron de l’industrie danoise.
ECONOMIQUE
• Le différentiel de coût de la main d’œuvre entre les pays développés et les producteurs asiatiques (la Chine en particulier, qui commence à acquérir un véritable savoir-faire en matière de fabrication de composants avec des travailleurs de plus en plus qualifiés) a un impact sur le marché : ce facteur implique surtout les compagnies comme B&O, spécialisées dans le haut de gamme et qui ne sous-traitent pas dans les pays où la main d’œuvre est bon marché et relativement peu qualifié car le produit B&O demande une véritable valeur ajoutée, une vrai savoir-faire. Cela créé un déséquilibre à l’avantage des entreprises qui sous-traitent, d’un point de vue financier. On peut y voir une possible explication de la mauvaise santé financière de B&O.
• La conjoncture économique est défavorable dans les pays développés : en effet, la crise