Baroque et classicisme viennois
4993 mots
20 pages
A la lecture de cette approche esthétique du baroque et du classicisme, d’après deux métaphores de la peinture et du roman, il apparait nettement avec le ‘en revanche’ une opposition tres nette entre les deux styles, qui n’est pas des moins usuelles. On aurait en effet tendance à avoir en tete deux visions du monde contradictoires: d’un côté, la liberté des formes, l’exubérance du langage baroque; de l’autre la mesure et l’ordre du classicisme. Or ,la définition de Fubini a de cela de subtil, qu’elle introduit une autre vision de classicisme viennois, qui ne se définit pas comme un mouvement de restriction et de stricte retour à la juste mesure des choses apres l’effervescence baroque, bien au contraire. Il oppose les deux esthétiques sur un autre aspect bien moins conventionnel et en cela d’une grande finesse. Sa définition n’en reste pas moins discutable sur d’autres points, et notamment à l’idée même de rupture, de quelques natures qu’elle soit, entre classicisme viennois et baroque, qu’il dissocie de manière tres distincte, tout en ayant la vertu de placer cette opposition sur une subtilité peu mise en lumière, et non pas comme on aurait tendance à le faire sur des préjugés simplistes et erronés. Nous allons attacher notre étude à montrer quel est ce point particulier à propos duquel Fubini semble trouver une différence majeure entre baroque et classicisme viennois tels qu’il les caractérise, et ensuite nous attacher à démontrer que cette distinction est tres discutable. En quoi le classicisme viennois ne se construit-il pas en opposition au baroqu ?
Le plan sera purement didactique, nous nous efforcerons d’une part d’illustrer et d’étayer la définition de Fubini, et en deuxième partie, nous pointerons les points qui semblent plus discutables
ILLUSTRATION DU PROPOS
- caractéristiques baroques:
-‘tableau stylistique des sentiments’
A l’évocation de l’expression de ‘sentiments’, de sentiments humains, on ne peut qu’immédiatement penser au grand