Baruch Spinoza
Nous voudrions démontrer que Spinoza est sûr que la religion peut offrir aux gens la liberté totale de pensée et que le gouvernement de l'État peut accorder aux gens la même liberté sans préjudice.
L’homme doit apprendre à penser et à juger par lui-même, car c’est une condition essentielle si nous voulons vivre en paix et prévenir la complaisance et la fourberie qui résulteraient des lois contre-nature.
Cela prouve l’énonciation de Spinoza :
« Moins il est laissé aux hommes de liberté de juger, plus on s’écarte de l’état le plus naturel, et plus le gouvernement a de violence. » (1 par. Ligne 8)
La meilleure règle de gouvernement est d’accorder aux hommes la liberté de jugement et de ne pas s’opposer à leur désir de convoiter des lois qui les conduisent à réfléchir aux avantages pour eux de s’en garder. La vocation de l’État est d’assurer la sécurité des citoyens et l’expression de leur nature particulière dans la concorde.
« Pour que la fidélité, et non la complaisance, soit jugée digne d’estime, il faut nécessairement accorder aux hommes la liberté du jugement et les gouverner de telle sorte que, tout en professant ouvertement des opinions diverses et même opposées, ils vivent cependant dans la concorde. Nous ne pouvons douter que cette règle de gouvernement ne soit la meilleure, car c’est elle qui s’accorde le mieux avec la nature humaine. » (1 par, linge 1)
Donc il est probable que notre liberté de juger peut être entravée par des idées confuses concernant la paix et la liberté. Ainsi en tenant compte de la nature de l’homme, l’État peut former une idée claire de ce qu’elle doit attendre de ses représentants; et surtout, ne pas ignorer les risques, pour lui-même.
Baruch Spinoza décelait