Baudelaire - une passante
Charles Baudelaire
Baudelaire est un poète français, héritier du romantisme tirant au symbolisme, du XIXe siècle et fera parti des plus célèbres poètes maudits. Les fleurs du mal est une des œuvres les plus marquantes de Baudelaire et une des plus importantes pour la poésie. Les fleurs du mal est un recueil de poème qui a été publié en 1857 et qui sera condamné pour outrage aux bonnes mœurs du aux sujets tabous abordés tel que l’homosexualité féminine. Baudelaire sera obligé de supprimer quelques poèmes dérangeants de son recueil. ‘A une passante’ a été ajouté en 1861 dans la section ‘Tableaux Parisiens’. C’est un poème moderne dans lequel le poète peint une scène de rencontre visuelle avec une femme belle et mystérieuse. Quelle vision amoureuse nous donne Charles Baudelaire ? Et comment la renouvelle-t-elle ?
Après avoir vu la rencontre éphémère, nous analyserons le portrait ambigu de cette femme qui se situe entre spleen et idéal pour finir sur l’étude de cet amour impossible.
I) Le récit d’une rencontre éphémère
1) La fugacité
* On peut dire que ‘A une passante’ est une description d’une femme qui passe très rapidement dans une rue grâce : * à un champ lexical de la rapidité : ‘un éclair’ (l.9), ‘soudainement’ (l.10) + verbes de mouvements. * A un rythme et des sonorités fluides => opposition des quatrains qui sont fluides et longs à des tercés saccadés avec des ruptures et des ponctuations variées.
* Le schéma narratif utilisé : de la rencontre à la séparation en passant par l’élément perturbateur, les péripéties et l’élément de résolution (la fuite de la femme) pour terminer sur la situation finale (le poète désespéré).
2) Un coup de foudre
* La naissance de l’amour : * La naissance en un regard : champ lexical de la vision =; ‘l’œil’ (l.7), ‘le regard’ (l.10), ‘l’éclair’ (l.9) et ‘verrai’ (l.11) * Métaphore exprimant l’intensité du sentiment de l’amour :